Création à l’automne 2026

« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. » PERICLES
>> théâtre, musique et bricolages visuels
>> Forme tout public à partir d’environ 6 ans
Distribution
Mise en scène ….. Delphine Berthod & Anna Briand
Texte ….. Nicolas Turon
Jeu ….. Anna Briand
Musique ….. Colin Petit
Ombre et projections ….. Delphine Berthod
Lumière ….. Valentin Monnin
Collaborateur construction / scénographie ….. Valentin Monnin – Rue de la Casse
Regard extérieur ….. en cours
Production ….. Collectif L’Ouvre-Boîtes
Lauréat du Jury Jeunes de la Griffe du TiGrE 2024
Co-production (en cours) : Scènes et Territoires ; …
Soutien financier (en cours) : Département de Moselle ; …
Partenaires et soutiens (en cours) : Maison de l’Enfance – Rombas (57) ; MJC Contre-Courant – Belleville sur Meuse (55) ; Le Gueulard Plus – Nilvange (57) ; Le PréO – Oberhausbergen (67) ; Théâtre Gérard Philipe – Frouard (54) ; Espace de Vie Sociale – Mont Saint Martin (54) ; Salle Braun – Metz (57) …
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L’histoire
Rudolf Seguin est sans contexte le plus grand alpiniste de tous les temps.
Il est en tout cas le seul à avoir réussi l’ascension du terrible Pic du Loup.
Aussi, au moment de prendre sa retraite d’aventurier, décide-t-il d’ouvrir un magasin de chaussures de montagne au pied du Pic. Chacune de ses sept filles tiendra le magasin, dans lequel les clients avides de grands espaces et de cimes enneigées défilent.
Blanche Seguin, la benjamine, passe ses journées à regarder le sommet par la fenêtre, attirée par lui comme par un aimant. Elle n’a qu’une idée en tête : vaincre le Loup.
Les thèmes abordés
Nous parlerons de prédestination, d’héritage familial, d’éducation, de transgression.
Nous parlerons de pieu et de liberté, de folie et de domesticité, de servitude volontaire, d’obéissance et de désobéissance.
Nous interrogerons notre rapport à la soumission, au confort, à la prise de risque, à la notion de valeur, aux désirs. Au bonheur.
Nous aborderons la question de la liberté laissée aux jeunes filles / femmes, et la place qu’elles peuvent (essayer) de prendre.

Note de l’auteur – Nicolas Turon
Le travail de retranscription du conte est enthousiasmant autant que dangereux. Pour peu que le conte soit universel et connu de tous et toutes, ce qui est le cas de La Chèvre de Monsieur Seguin, on se frotte très vite à la question de la morale ; or, je n’écris jamais pour faire la morale.
L’idée d’incarner la notion de liberté dans un objet vernaculaire et commun, la chaussure, symbole d’évasion, de cheminement et de voyage, me permet de renouveler le vocabulaire simple de Daudet et de proposer une version contemporaine de la fable qui puisse toucher instantanément le spectateur et la spectatrice, sans préjuger de leur expérience, de leur maturité ni de leur sensibilité. Tout le monde sait ce qu’est un magasin de chaussures, tout le monde a eu un père, et tout le monde s’interroge sur la liberté qui est la sienne.
Reste à savoir comment le miroir déformant du théâtre va tordre les questionnements autour de la transmission parents / enfants, de la question du genre, de la liberté et de la transgression.
Espace scénique

Le spectacle sera entièrement autonome (son et lumière).
L’espace nécessaire est de 6m. (ouverture) X 5m. (profondeur) X 4m. (hauteur).
La proximité avec le public est un élément essentiel : elle permettra d’entrer dans l’intimité du personnage. Elle favorisera également un travail du détail et d’éléments à petite échelle, sans perdre en qualité visuelle.
L’utilisation d’un gradin mobile est à l’étude, qui puisse nous permettre de préserver cette proximité si la salle est trop grande et que les dimensions du plateau le permettent.
>>> Découvrez le reportage de TV Rombas lors de notre 1e résidence de création à la Maison de l’Enfance en février 25 :
Médiation artistique
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