BioScènose

En biologie, le terme biocénose désigne une communauté d’espèces animales ou végétales qui vivent en équilibre dynamique dans un territoire défini.

Notre BioScènose réunit une communauté de formes artistiques et pédagogiques ; notre territoire, c’est le récit Fille* de Rahel Hutmacher, où se développe la complexe relation d’une mère-sorcière et d’une fille-animale, au coeur de la forêt.
* Fille de Rahel Hutmacher / Traduction Fernand Cambon – Editions Corti – collection Domaine Merveilleux, 2010

Petites formes artistiques hors les murs

Spectacles tous publics, légers techniquement et s’adaptant à différents espaces.

>> Les propositions artistiques de ce projet sont à la fois autonomes et reliées entre elles. Elles peuvent être combinées pour se nourrir l’une l’autre. <<

– Direction artistique : Delphine Berthod
– Musique : Mélanie Gerber
– Conte : Céline Sant
– Danse aérienne : Mathilde Clapeyron

Photos extérieur : © Emilie Salquèbre
Affiche : © Sophie Lécuyer

Soutiens :
La Machinerie 54, Scène conventionnée d’intérêt national (art et création) ; Le CCOUAC – Ecurey Pôles d’avenir ; Le Mémô, lieu de création artistique


« Il y a au fond du conte, continuant de rêver, en état de rébellion à l’état pur,
en état de splendeur à l’état pur, un jadis animal aussi intraitable que l’enfant incorrigible. »
Pascal Quignard, Le Monde.


Enfant-loup
petite forme gestuelle en extérieur

-> chorégraphie, musique et texte
-> en duo ou trio
-> d’une durée de 20 à 30 minutes
-> jouable 2 à 3 fois dans la journée
-> destiné à des lieux non dédiés au spectacle (jardin, forêt, parc…)
-> techniquement autonome

Pour ENFANT‐LOUP nous choisissons l’espace comme point de départ. Comment est‐ce qu’on l’habite ? Comment est‐ce qu’on se crée son chez‐soi ? L’élément central est le corps mouvant de l’enfant et ses métamorphoses. La découverte et l’apprivoisement de ce qui l’environne sont comme un point d’ancrage pour aller vers l’ailleurs, le lointain, l’incertain de la vie.
Les matières naturelles rencontrent les matières transformées pour une échappée visuelle et sonore.

Enfant-corbeau
petite forme textuelle en intérieur

-> conte musical et/ou chorégraphique
-> en duo ou trio
-> d’une durée de 20 à 30 minutes
-> jouable 2 à 3 fois dans la journée
-> destiné à des lieux non dédiés au spectacle (bibliothèque, école, salle polyvalente…)
-> techniquement autonome

ENFANT‐CORBEAU fait résonner les mots. Cette forme donne à entendre pleinement la langue singulière de Rahel Hutmacher.
Ce conte, aux sonorités tendres et sauvages, traversé par les vents et la neige, est envahi par tout un bestiaire mouvant. La puissance de l’évocation et la musicalité de ce texte nous emportent dans une enfilade de variations dont il nous reste un certain rythme, unique, inimitable, comme une respiration haletante.

Entre les arbres
balade spectaculée

-> parcours avec différents points d’arrêt, qui s’adapte spécifiquement à un environnement, à un évènement
-> conte, musique, chorégraphie, installation et lumière (si nocturne)
-> 4 personnes
-> durée de balade : environ 2 heures
-> jouable 2 à 3 fois dans la journée
-> destiné à des lieux naturels (forêt, parc, espace naturel sensible…)
-> techniquement autonome

Nous prenons le chemin de la forêt pour y déposer différentes pierres artistiques. Nous voulons habiter l’écosystème de ce texte ; car c’est de là que viennent la fille et la mère de cette histoire. C’est ici qu’elles habitent, et qu’elles grandissent, ensemble. Nous invitons le public à partager avec nous ces bouts d’intimité, étapes sur le long chemin de l’apprivoisement de la vie.
Cette proposition nécessite un travail sur place en amont puisqu’il s’agit de donner forme, avec vous et avec le lieu lui‐même, à cette balade singulière.
Notre intervention peut s’envisager en lien avec la valorisation d’espaces spécifiques, un atelier cueillette et/ ou cuisine sauvage, observation ou toute démarche écologique de valorisation du vivant.

Où il est question du monde sauvage & poétique,
du vent & de la neige,
de la nécessaire & impossible séparation,
du cadre & de l’informe,
de la maison & de l’ailleurs,
des formules & des talismans,
de la fuite & de l’attente.
Du lien.
De la mère & de la fille.


« Les contes sont des déclencheurs, des brèches pour des fuites, l’occasion de voyages mentaux au cours desquels s’abolissent les frontières entre l’humain, l’animal et le végétal, entre désirs et réalités. »
Pierre Péju, La petite fille dans la forêt des contes